Le livre

Une aventure industrielle unique dans la Corne de l’Afrique

En 1893, l’empereur d’Éthiopie, Ménélik II, décide de relier son royaume à la mer et confie à son conseiller, l’ingénieur suisse Alfred Ilg, le soin de construire un chemin de fer qui reliera Djibouti à sa capitale[1]. C’est le début d’une aventure qui verra naître l’un des premiers trains en Afrique. Trente six ans plus tard, Le Négus, qui sera couronné quelques mois plus tard « Roi des rois » sous le nom de Haïlé Sélassié Ier, inaugure la gare terminus d’Addis Abeba.

Quelques pages du livre.

Ce livre retrace, à travers une iconographie largement inédite, les trente premières années de cette aventure industrielle unique dans la Corne de l’Afrique. Elle rassemblera marchands et aventuriers grecs, arméniens, français, italiens, terrassiers et ouvriers du Yémen, de l’Abyssinie, de la Côte française des Somalis… qui tous utiliseront le français comme langue professionnelle.

Viaduc de Holl-Holl
Coll. Jacques TRAMPONT

L’ouvrage est aussi un hommage aux derniers cheminots de ce train moribond. L’auteur les a photographiés à Diré-Daoua, ville née du train, mais aussi à Djibouti et Addis Abeba. Des photographies de Matthieu Germain Lambert et de Pierre Javelot complètent ce regard contemporain.

Atelier électrique de Dire Dawa
© H. FONTAINE

UN TRAIN EN AFRIQUE/AFRICAN TRAIN. Djibouti — Éthiopie

Textes et photographies de Hugues Fontaine avec des contributions de Yves-Marie Stranger (texte et traduction) et de Pierre Javelot et Matthieu Germain Lambert (photographies). Avec la collaboration de Jacques Trampont, Shiferaw Bekele, Éloi Ficquet.

Ed. CFEE/Shama Books. Édition bilingue français/anglais, Format 20,5 x 27 cm à la française, relié carton, 312 pages, 480 photographies, 100 documents et cartes postales. 39,90 € TTC France.


[1] Alors Entotto.