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Restent les finitions : finition de la couverture et façonnage, qui consiste à assembler les feuilles imprimées et à les plier pour obtenir des cahiers qui seront ensuite cousus, collés, puis reliés à la couverture du livre…
hugfonLa première feuille vient de sortir sur les presses de l’imprimerie Artegrafica à Vérone. Essentiellement des portraits de cheminots. C’est bon signe !
Impression de la couverture sur la KBA 106 : surveillance en continue des réglages d’encrage.
Poursuite de l’impression avec une nouvelle équipe de conducteurs.
Choix de la tranchefile.
La tranchefile est une broderie en fil de lin ou de soie, qui se place en tête et queue du corps d’ouvrage.
Vérification au compte-fil de l’ajustement exact des quatre couleurs.
Chargement du papier, en avant de la presse.
Quatre plaques pour une impression « en quadri » : Cyan, Magenta, Jaune, Noir (CMJN).
Les rectos sont mis à sécher pendant la nuit.
Dernier Bon à Tirer de la journée.
hugfonToujours tiré à quatre épingles, le doyen du Club des Cheminots, où l’on joue aux dominos et à la pétanque en parlant français, Monsieur Babour (à droite sur la photo). Babour, cela veut dire en amharique « vapeur » et, par extension, le « train ».
Et cette photographie, prise en 2001 par Pierre Javelot, où l’on voit Monsieur Antoine (à droite) qui fut le guide (Séraphin) de Patrick Forestier (Le Train du Négus, Grasset, 1994), et dont parle également François Guyot (Djibouti be babour, L’Harmattan, 1995).
hugfon18th International Conference of Ethiopian Studies. Dire Dawa 29 Oct. – 2 Nov. 2012. « Movements in Ethiopia / Ethiopia in Movement »
Les 18e Rencontres de la Conférence internationale des études éthiopiennes (ICES 18) se tiennent à Dire Dawa (Diré-Daoua) du 29 octobre au 2 novembre 2012. Le thème en est « Movements in Ethiopia / Ethiopia in Movement« .
L’Alliance éthio-française de Dire Dawa accueille à cette occasion une exposition de photographies autour de la sortie du livre UN TRAIN EN AFRIQUE / AFRICAN TRAIN, qui sera distribué en Afrique orientale par Shama Books (début 2013).
Une série de films inédits en Éthiopie, montrant le train franco-éthiopien dans les années 1917, 1920 et 1933 y seront projetés le mardi 30 octobre 2012, grâce à l’aimable collaboration du Musée Albert Kahn, des Archives du Film Français (Centre national de la cinématographie et de l’image animée) et de l’ECPAD (Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense).
Dans le cadre de ces Rencontres, Itsushi Kawase (National Museum of Ethnology, Japan) présentera « When spirits ride their horses », un film de 28′ tourné en 2012 à propos d’une femme de Gondar qui consacre sa vie au Zar. Il coordonnera également la présentation d’autres documentaires. On en trouvera le programme ici.
hugfonJean Crozet est embauché en octobre 1929 par la Compagnie du chemin de fer franco-éthiopien en qualité de comptable au Service des approvisionnements. Il s’installe à Djibouti et raconte à sa famille les évènements qui viennent agrémenter le quotidien.
« En ce moment nous avons une distraction supplémentaire, une avionnette destinée au gouvernement abyssin est en gare et est montée sur plan. À la sortie des bureaux nous assistons à ce travail, et le départ se fera probablement sur le plateau à côté de la gare. Gros évènement en perspective. L’avionnette est une “Fiat” qui sera pilotée par Maillet (Français), chef de l’aviation de SM Négus Tafari dont les aimables sujets sont, je crois, en train de se battre entre eux. »
Peu après, il fait venir sa femme et son fils André, lequel entrera à son tour au service du Chemin de fer en 1947 comme agent-payeur.
Jean-Pierre Crozet, fils d’André et petit-fils de Jean, qui a vécu à Addis Abeba et à Djibouti au gré des affectations de son père, crée en 2008 un site Internet pour perpétuer la mémoire de la ligne et rendre hommage aux cheminots des trois compagnies qui se sont succédées depuis la création du chemin de fer.
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Teshomé Woldé Giorghis entre au Chemin de fer franco-éthiopien en janvier 1969 « pour ne pas perdre mes copains », m’explique-t-il. Il a fait fait médecine mais refuse tout net le poste de vétérinaire qu’on vient de lui proposer. Les instructeurs français ont tôt fait de le remarquer et moins d’un an après, il devient l’adjoint du chef de division « Voies et Bâtiments ».
En juin 1977, les maquisards somalis de Siyad Barré sabotent le chemin de fer et attaquent la ville de Diré-Daoua (Dire Dawa). C’est le début de la guerre de l’Ogaden (1977-78). Teshomé participe activement aux travaux de réparations des ponts qui sont dynamités : le grand pont d’Harraouah dit « pont Lagarde », composé de 7 tabliers de 20 m pour la réparation duquel, sous la protection des militaires, les équipes « wagonnage » prêtent main forte aux équipes « ponts métalliques et soudeurs » ; le 240A près de Mello ; le 290A, le pont de Ramsadé, pas très loin de Diré-Daoua, réparé en un jour ; le 42B gravement endommagé avec une partie du tablier effondré ; le 4B, le pont du Laga Oda, attaqué presque en même temps que le 42B, dont les deux sommiers sont détruits et qui est réparé en huit jours ; le 36B ; le 83B ; le 100B à la frontière du pays Issa ; le 115B près d’Afdem, réparé par les équipes d’Addis Abeba ; le 124B…
« Pour tout cela, on ne nous a rien donné, dit Teshomé en souriant, même pas un petit médaillon… Il fallait pourtant faire les réparations au plus vite pour que les troupes puissent circuler. »
Teshomé a photographié les ponts et les réparations. Il me montrent des photos et déroule des négatifs qu’il a développés lui-même et qui sentent le fixateur.
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C’est le titre en amharique. Ça veut dire : Djibouti – Éthiopie. Histoires ferroviaires, qui a été un des titres envisagés pour le livre.
Et, comme le faisait remarquer Éloi Ficquet, on ne va quand même pas écrire en amharique, pour les lecteurs éthiopiens, que c’est un « train africain » : Les Éthiopiens savent bien qu’ils vivent en Afrique ! Le titre d’un livre, c’est la prérogative de l’éditeur. Merci à toi, Éloi, pour l’enthousiasme que tu as montré dès l’origine de ce projet.
PS : Si la police en amharique ne s’affiche pas correctement, mais que vous voyez des cases et des chiffres bizarres, vous pouvez télécharger ici gratuitement une police amharique.
En 2001 et 2006, Pierre Javelot fait, dans les deux sens, le voyage de Djibouti à Addis Abeba. Il filme le train en super 8 et le photographie, également en noir et blanc, notamment dans ce format panoramique qui permet de montrer – comme dans cette image remarquable – à la fois l’extérieur et l’intérieur, le paysage et les voyageurs.
Gardiennes de leur place, des matrones sont assises sur leur marchandise, les ballots de tissus pour amortir les cahots du train. Elles ont là des allures de reines. Pierre Javelot ne s’y trompe pas, qui photographie dans le même format panoramique le salon du Négus.
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