Auguste François, consul, photographe, explorateur

5 mai 2014 Par hugfon

L'iconoclaste

Parution d’un nouveau livre sur le consul Auguste François dont j’avais parlé du projet, Un œil sur le mondeici :

L’Iconoclaste.
L’histoire véritable d’Auguste François, consul, photographe, explorateur, misanthrope, incorruptible et ennemi des intrigants
Boris Martin 
Avant-propos : Bernard Seydoux · Préface : Richard Boidin

Lorsqu’en février 1886, Auguste François embarque à bord du Melbourne, il ignore encore que son existence va basculer. Durant vingt ans, ce consul promis à une belle carrière va sillonner le monde, menant une vie de diplomate-vagabond, s’improvisant explorateur pour la Société de géographie, armé de ses appareils photo et d’un caractère bien trempé. Misanthrope plus à l’aise en forêt qu’en société, curieux des peuples rencontrés et hostile aux intrigants de tous bords, il ne tardera pas à payer le prix d’une intransigeance inflexible et parfois coupable.
Dépêché en Indochine puis au Paraguay — après un intermède dans le Paris de la Belle Époque —, c’est en Chine, entre 1896 et 1904, qu’il donne la pleine mesure de son tempé­rament. Là, il s’oppose à Paul Doumer, tout puissant gouverneur de l’Indochine et futur président de la République, bien décidé à construire le chemin de fer du Yunnan au risque d’une guerre avec l’empire du Milieu. Là, il soutient un siège de quatorze jours dans son consulat pour sauver la vie de ses compatriotes. Et là encore, il réalise des expéditions inédites et cartographie des zones jusqu’alors inexplorées.
« Pour moi, l’idéal consiste à vivre à ma guise, et à ne pas m’enliser dans la banalité. Vivre d’action, et puis, le moment venu, souffler ma chandelle en souhaitant le bonsoir à la compagnie. » De ce serment, Auguste François aura fait sa vie, racontée ici par Boris Martin et illus­trée par les photographies du consul — parmi les premières rapportées de ces confins du monde.