Le retour d’Alexandre en 1910 #17

En juin 1910, Alexandre Marchand rentre en France. C’est la fin de son séjour au Yunnan qui a commencé huit ans plus tôt, en 1902 (voir ce précédent billet).  Il rentre cette fois-ci par la longue route de l’est. Le 20 juin, il écrit aux Crucière depuis Hong-Kong : « Chers amis – En route vers vous, du bateau, un grand long et amical souvenir ».

Le 26 juin, il leur écrit de Kobé : « Amitiés » et au verso : « À vous, cordialement ».

Puis le 28 juin, de Kioto [sic] qu’il visite en profitant de l’escale japonaise. Ensuite ce sera le voyage d’une dizaine de jours jusqu’à Vancouver (sans doute à bord d’un des navires de la Canadian Pacific Railway Company), puis la traversée des États-Unis (en chemin de fer, sur les lignes de cette même compagnie) et enfin le voyage transatlantique qui le mènera au Havre.

C’est la dernière carte que je connaisse de ce voyage. Le document suivant sera une carte postée un an plus tard, le 17 juillet 1911, de Diré-Daoua en Éthiopie et adressée à sa cousine Marguerite Rousseau qui habite à Meulan.

À noter que cette carte-postale ne provient pas, comme les précédentes, du fonds familial des Crucière conservé par feu Marguerite Beaujean (ensuite communiqué par Jean-Christophe et Yvon) mais, comme deux autres adressées également aux Rousseau, de la collection personnelle de Serge qui, sans rien savoir de Marchand, me l’avait transmise parmi d’autres documents concernant Diré-Daoua. Ce qui laisse donc espérer d’en trouver d’autres.

À suivre : Alexandre, fin de notre feuilleton