Lettres de Rimbaud

9 janvier 2022 Par hugfon

En écho à l’exposition RIMBAUD – MÉNÉLIK, dialogue avec Pierre Florac qui lira des lettres d’Arthur Rimbaud écrites d’Aden, de Harar et du Caire (dans le cadre de la manifestation La Nuit de la lecture).

Hôtel littéraire Arthur Rimbaud, en partenariat avec la Bibliothèque Jacques Doucet.


Samedi 22 janvier à 16h30 à l’Hôtel Littéraire Arthur Rimbaud (6 rue Gustave Goublier, Paris 10e).

Les lecteurs du blogue sont les bienvenus.

Pierre Florac.

Ce que nous savons de la vie d’Arthur Rimbaud quand il est à Aden, Arabie, et en Abyssinie (l’Éthiopie d’aujourd’hui), nous le tenons essentiellement de sa correspondance. Nous connaissons certes quelques témoignages, et le poète météore, devenu négociant « dans la Corne nulle de l’Afrique, chez les peuplades sans violon » (pour reprendre l’expression assassine de Pierre Michon, dans Rimbaud le fils), a éclairé de sa lumière fulgurante quelques personnages dont nous ne saurions à peu près rien sans lui : Alfred Bardey, son employeur ; les marchands français Armand Savouré, Louis-Antoine Brémond, et d’autres ; Eloy Pino, ancien capitaine au long cours ; Pierre Labatut, qui lui a proposé l’affaire des armes ; le père Taurin Cahagne, vicaire apostolique des Gallas, capucin français installé à Harar ; les Italiens Augusto Franzoj, Ugo Ferrandi, Luigi Robecchi-Brichetti ; le Grec Sotiros Konstantinu Chryseus qu’on appelait simplement Sotiro…

Nous avons donc leurs témoignages, qui à leur tour éclairent la vie de Rimbaud l’Africain. Mais surtout, nous avons ses lettres.

La suite, samedi 22 à 16h30.

Lettre à sa famille du 6 mai 1883 écrite d’Harar.