Un ingénieur aux chemins de fer chinois
11 septembre 2015Christian Désagulier, qui nous avait déjà fait profiter de ses observations sur le Pekin-Addis, avec deux photographies de la voie nouvelle et de l’ancienne, récidive — et je l’en remercie ! — en m’envoyant cette note de lecture. Fable d’une farce inaboutie — observée par Leiris seul —, imaginée par un curieux ingénieur, qui semble aimer à s’amuser tout seul. Trouvaille d’autant plus troublante que l’événement raconté ici clôt le journal L’Afrique fantôme…
« …le 16 février 1933, un ingénieur aux chemins de fer chinois déjà, dont on ne sait pas décisivement telle que la phrase peut se lire, si chinois est l’ingénieur ou le chemin de fer, s’il est question de chemins de fer en Chine ou bien de voies ferrées en passe d’être construites par la Chine en Éthiopie d’où Leiris revient, auquel dernier cas cette note de fin serait un message prémonitoire, prosodiquement encrypté dans ses multiples acceptions, que Michel Leiris nous adresserait par le moyen d’une allégorie, une figure de rhétorique dont le poète est coutumier, celle d’un ingénieur aux facéties macabres qui montrerait qu’en cherchant à tromper les autres, on se trompe avec soi-même… » CD
P. S. On lira, sur le site Sitaudis.fr, la dernière recension publiée par Christian Désagulier, qui ne s’intéresse pas qu’aux chemins de fer : Le voyage de Bougainville de Gérard Cartier. Voir ici la liste de ses propres œuvres.
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Serge Dewel me signale la parution du Cahier Dakar-Djibouti aux Éditions des Cahiers :